Les symptômes du cancer de la prostate
Le cancer de la prostate reste la troisième cause de mortalité chez l’homme.
Comme aucun signe extérieur n’apparaît pendant des années et des années, le diagnostic ne tombe que très tard. Pourtant, les traitements ne peuvent se faire que sur les jeunes patients. Les hommes âgées ne peuvent ainsi recevoir que des analgésiques et des anti-inflammatoires.
Pour ainsi connaître les premiers signes, il convient de savoir quels sont les symptômes et les causes du cancer de la prostate. Nous présenterons également les conseils de prévention à titre d’information.
Quels sont les premiers symptômes du cancer de la prostate ?
Les premiers symptômes sont :
- des douleurs sur la colonne vertébrale ou au niveau de la prostate,
- des gênes urinaires ou sexuelles,
- du sang dans les urines ou dans le sperme.
Dans ces trois cas, il faut faire un examen médical ou du moins consulter un médecin.
Il faut savoir que les premiers symptômes se situent au niveau de l’urètre et sont similaires à ceux de la prostatite ou inflammation de la prostate. Certains signes rappellent la prostate volumineuse.
Comme la prostate se trouve à proximité et qu’elle intervient dans la reproduction, si des difficultés ou des gênes apparaissent au moment d’uriner ou d’éjaculer, la glande prostatique présente des anomalies. Il se peut également que le malade ait toujours besoin d’uriner pourtant les jets sont faibles et interrompus. Il lui est aussi difficile de contrôler sa vessie et à avoir des érections. Ces anomalies peuvent traduire la présence de tissus cancéreux.
S’il y a également du sang dans les urines ou dans le sperme, si des douleurs se font ressentir sur la colonne vertébrale, il se peut qu’un cancer de la prostate débute. Ce sont des signes généraux de métastase osseuse, une conséquence du cancer ou bien d’un cancer.
Les différents symptômes selon le stade d’évolution du cancer
Les symptômes peuvent être différents selon le state d’évolution de la maladie.
- cancer localisé :
C’est le premier stade. Aucun signe n’apparaît mais la tumeur commence à grossir et à gêner l’urètre. Ce qui implique les problèmes de vessie et les soucis au moment d’uriner. Le malade présente des mictions fréquentes et a des difficultés à uriner. Il ressent une sensation de vide après chaque miction, de douleur ou bien de brûlure. Il lui est également difficile d’éjaculer ou même d’avoir une érection. La tumeur est encore bénigne à ce stade.
- cancer avancé :
Dans la majorité des cas de cancer avancé, aucun symptôme n’est visible. Pourtant, la tumeur est déjà installée. Elle a atteint les ganglions pelviens ou les os du bassin et de la colonne vertébrale. C’est pour cela que le cancer de la prostate est appelé cancer silencieux.
Aucun signe extérieur ne se remarque, et les médecins détectent le cancer quand il est trop tard. Il se peut que des engourdissements ou des douleurs à la colonne se fassent ressentir. Les pieds et les chevilles peuvent aussi avoir des œdèmes. Et une perte de poids importante est possible ou bien une sensation de mal être constante. Le malade peut aussi être fatigué et pâle. Seule une analyse en laboratoire ou hyperplasie permet de lever le doute.
Les causes et les facteurs de risques du cancer de la prostate
Aucune cause médicale ou pathologique n’a été officiellement annoncée jusqu’à ce jour comme origine du cancer de la prostate. Mais il serait une suite logique à certaines maladies, héréditaires ou non. Alors, hormis l’âge, il faut noter que certaines personnes semblent prédisposées au cancer de la prostate.
Étant donné également que les premiers signes n’apparaissent que très tardivement, l’étude reste difficile.
Mais les facteurs de risque sont évidents, les antécédents familiaux sont les causes les plus probables. Si vous avez donc un parent victime d’un cancer de la prostate, les risques sont plus élevés. Cette prédisposition génétique ne connaît pas non plus d’explications scientifiques jusqu’à présent.
Le régime alimentaire, une alimentation grasse et non équilibrée, est également une cause probable du cancer de la prostate. Il devra s’étendre sur plusieurs années. Les personnes sujettes à des substances tabagiques et alcooliques sont également plus vulnérables, en raison de l’acidité présente dans les organes. Encore une fois, aucune étude ne permet pas de confirmer que l’alcool et le tabac sont des causes du cancer prostatique.
Le rôle de l’âge dans le cancer de la prostate
L’âge est un facteur de risque à la survenue d’un cancer de la prostate.
Si un membre de la famille a déjà succombé à un cancer de ce type, il est fort possible que les autres membres masculins soient affectés après 45 ans.
Certaines dispositions génétiques doivent également être prises en compte, comme l’origine. Les antillais et les africains seraient beaucoup plus nombreux. Néanmoins, les hommes dépassant la soixantaine sont de victimes possibles. À 70 ans, le nombre de cas se multiplie.
Si pendant plusieurs années, le cancer de la prostate peut rester silencieux, il arrive que les symptômes apparaissent suffisamment tôt pour qu’un traitement puisse se faire.
La prévention du cancer de la prostate
Si personne ne peut se prévaloir d’être à l’abri du cancer, les préventions peuvent aider et peut être même vous éviter cette maladie.
Même les personnes prédisposées pourraient en échapper si elles suivent les bonnes recommandations.
Le dépistage est la première prévention. À partir de 50 ans, tout individu de sexe masculin devra faire une analyse de sang. Le taux de PSA ou l’antigène spécifique de la prostate sera étudié. Il doit se faire à 45 ans pour les personnes prédisposées.
Si besoin, vous pourrez passer par un toucher rectal. Cette palpation de la prostate n’aide pas dans le diagnostic. Elle permet de déterminer la consistance et le volume de la prostate. Cependant, les résultats peuvent rentrer dans les paramètres de diagnostic d’un cancer. Évidemment, seule la biopsie permet de confirmer la présence de cellules cancéreuses ou de tumeur.
Aussi, vous pouvez commencer à prendre des mesures préventives faciles pour éviter les risques ou les réduire. Consommez par exemple des aliments bio, sans BPA ni substance cancérigène. Pensez également à un mode de vie plus naturel, plus sain, plus équilibré et plus intelligent. Et surtout, entretenez-vous et faites du sport.