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TOUT ce qu’il faut savoir sur le cancer de la prostate

TOUT ce qu'il faut savoir sur le cancer de la prostate
Ecrit par admin

Le cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est une des maladies les plus fréquentes chez l’homme. Il s’agit d’une tumeur maligne présente dans la glande de la prostate.

Les chiffres font froid dans le dos : 1 homme sur 7 peut être touché.

Les causes sont encore inconnues mais les facteurs de risque sont nombreux. Outre les prédispositions génétiques et les antécédents familiaux, il peut survenir à cause de l’âge ou suite à une mauvaise alimentation.

L’importance de la prostate

La prostate appartient à l’organe sexuel de l’homme. Certaines cellules prostatiques peuvent muter et changer de plage génétique. Elles se multiplient ensuite de façon exponentielle et finissent par former une tumeur. C’est le cancer de la prostate.

Cette prolifération est incontrôlable et se fait très rapidement. La masse cancéreuse peut ensuite se propager dans d’autres organes en l’absence de soins.

La prostate est également une glande importante dans la reproduction chez l’homme. Elle se place sous la vessie et entoure l’urètre. Elle sert principalement à produire le liquide prostatique. C’est la substance qui liquéfie le sperme et s’ajoute au liquide séminal ainsi qu’aux spermatozoïdes. Elle prostatique aide à conserver le sperme avant l’éjaculation, et participe également à cette action d’expulsion. Ainsi, lorsque des soucis se situent à ce niveau, il est préférable de consulter un médecin.

La prostate se situe ainsi près de l’urètre. S’il y a une tumeur, la miction peut être affectée. Mais même si elle est déjà présente, les premiers symptômes n’apparaissent qu’après plusieurs années.

Les causes du cancer de la prostate

Nous l’avons déjà précisé, aucune cause réelle n’a été scientifiquement admise. Étant donné que les premiers signes n’apparaissent que très tardivement, l’étude reste difficile. Mais les facteurs de risque sont évidents :

  • l’âge : au début de la soixantaine ;
  • les antécédents familiaux : un parent ayant été victime d’un cancer de la prostate ;
  • le régime alimentaire : une alimentation grasse et non équilibrée sur plusieurs années.

Les symptômes du cancer de la prostate

Les premiers symptômes concernent l’urètre. Si des difficultés ou des gênes pour uriner se font ressentir, cela peut traduire un problème au niveau de la glande prostatique. Il  faut donc effectuer un examen médical même si aucun autre signe n’apparaît.

Si du sang se mélange également à l’urine ou une autre anomalie se fait remarquer, il faut consulter. Si des douleurs se font également ressentir sur la colonne vertébrale, c’est-à-dire s’il y a des signes de métastase osseuse, il se peut qu’un cancer de la prostate soit l’origine.

Il arrive également que la tumeur soit déjà installée, et qu’aucun signe extérieur ne s’est manifesté.

C’est lors d’une analyse en laboratoire ou hyperplasie que le médecin constate que des cellules cancéreuses sont présentes dans la glande prostatique. Dans la majorité des cas, aucun symptôme n’est visible. C’est pour cela que le cancer de la prostate est la troisième cause de mortalité chez l’homme.

Les types de cancer de la prostate

Il existe cinq groupes de tumeurs pour le cancer de la prostate :

  • les tumeurs localisées à faible risque: peu agressives et ne touchant qu’un seul lobe prostatique. Les tumeurs sont de très petites tailles. Le taux de PSA ne dépasse pas les 10 ng/ml. Le score de Gleason est inférieur ou égal à 6 ;
  • les tumeurs localisées à risque intermédiaire: moyennement agressives et généralement situé dans seul lobe. Le taux de PSA est moyen, entre 10 à 20 ng/ml. Le score de Gleason est inférieur ou égal à 7 ;
  • les tumeurs localisées à haut risque: tumeurs agressives avec un score de Gleason supérieur à 7. Les tumeurs ont atteint plusieurs lobes prostatiques. Le taux de PSA est élevé, plus de 20 ng/ml ;
  • les cancers localement avancés: tumeurs présentes dans la capsule prostatique et/ou les organes à proximité de la prostate ;
  • les cancers au niveau des ganglions lymphatiques et les cancers métastatiques.

Suite à une biopsie et des examens d’imagerie, les médecins peuvent diagnostiquer un cancer et son stade grâce au score de Gleason.  Le cas sera plus grave en fonction de la tumeur : si elle est encore locale, si elle a atteint les métastases avoisinantes ou si des cellules cancéreuses sont présentes.

En fonction du type de tumeur, un traitement sera recommandé.

A noter que l’adénocarcinome est la forme la plus courante de cancer prostatique. La grande majorité des cas, 95 %, sont de type adénocarcinome.

Les conseils de prévention

Le dépistage est la première prévention.

Tous les hommes devraient se faire dépister à partir de 50 ans et faire une analyse de sang. Cela permet de déterminer le dosage du PSA (l’antigène spécifique de la prostate).

Le médecin peut également faire un toucher rectal. Si ces premiers examens posent problème ou qu’il est besoin de faire des analyses approfondies, une biopsie peut être nécessaire. S’il y a des antécédents familiaux, le dépistage devrait se faire après 45 ans.

Les examens pour diagnostiquer le cancer de la prostate

Seule la biopsie de la prostate permet de diagnostiquer correctement le cancer de la prostate. Même si cet examen est assez désagréable et douloureux, il est sûr. Aucune hospitalisation n’est nécessaire.

Si le cancer est identifié à un stade précoce, les chances de guérison sont nombreuses.

Cette biopsie se fait par voie rectale : une sonde échographique est introduite dans le rectum. C’est l’échographie transrectale. Cela donne une vue réelle de la prostate et permet d’examiner les zones suspectes. Des prélèvements confirmeront la présence de cellules cancéreuses. Ils seront ensuite analysés en laboratoire. Dans la positive, d’autres examens seront encore nécessaires pour trouver d’autres souches de cancer.

Le toucher rectal est un autre examen à faire. Il ne permet pas de détecter un cancer mais reste utile pour mesurer la consistance et le volume de la prostate.

 

Note : La biopsie apporte des effets indésirables. On remarque la présence de sang dans les urines ou le sperme, l’apparition de fièvre et d’infection de la prostate après cet examen. Elle n’est effectuée que lorsqu’elle devient impérative, c’est-à-dire lorsque la prostate présente des anomalies pendant le toucher rectal ou si le taux de PSA est supérieur à 4ng/ml.

Le diagnostic et le dépistage : le taux de PSA

Le diagnostic et le dépistage se font via une prise de sang pour mesurer le taux d’antigène prostatique, encore appelé APS ou PSA. En fait, l’augmentation de cette protéine prostatique peut être un signe du cancer de la prostate. Le PSA étant secrété par la prostate. S’il est en abondance, cela signifie que la prostate a des problèmes.

Attention, même si le taux de PSA est élevé, cela ne prouve pas qu’il y a un cancer. Si la quantité de PSA dépasse les 4 ng/ml, il s’agit dans les 25% des cas d’un cancer de la prostate. Le reste, ce sont des troubles de fonctionnement de la glande, ou une hypertrophie bénigne, une inflammation ou une infection de la prostate.

Aussi, le taux de PSA ne permet pas d’identifier la présence réelle de cellules cancéreuses. Il reste seulement un paramètre essentiel. Il permet toutefois de mesurer l’évolution de la maladie.

Les traitements du cancer de la prostate

Les traitements pour guérir du cancer de la prostate dépendent du stade d’évolution de la maladie, du type de cancer et de l’état de santé du patient. Voici les traitements possibles :

  • Une opération

L’opération chirurgicale est la solution miracle. Les chances de guérison sont multiples. Seulement, elle reste la solution finale et surtout lorsque la tumeur cancéreuse se situe à l’intérieur de la prostate. Elle n’est pratiquée que sur un jeune patient. Les effets indésirables peuvent survenir comme l’impuissance ou l’incontinence urinaire. Mais avec l’évolution de la médecine chirurgicale, les risques sont moindres.

  • Une radiothérapie externe

La radiothérapie externe permet de cibler directement les cellules cancéreuses et de les détruire. Les chances de guérison sont optimales. Cette nouvelle technique d’irradiation ne présente que très peu de complications et rarement des effets secondaires. Autrefois, les rayons touchaient les organes et les tissus près de la prostate. Des troubles digestifs, et urinaires, ou sexuels s’en suivaient. Maintenant, les cas avec effets indésirables sont rares.

  • Les autres traitements envisageables

Certains malades peuvent suivre une curiethérapie. Cette pratique est peu commune. Elle consiste à semer de petits grains radioactifs dans la prostate pour détruire les cellules cancéreuses. Les résultats sont, dans la majorité, convaincants surtout pour les tumeurs de petite taille.

Les médecins peuvent aussi prévoir des médicaments à base d’hormones pour ralentir l’évolution de la maladie ou l’hormonothérapie. Il existe également des traitements à base d’ultrason (HIFU – Ultrasons focalisés de haute intensité). Le patient peut aussi intégrer les programmes d’études des traitements et participer aux essais cliniques.

Après le traitement, le patient devra toujours être suivi de près par un médecin, jusqu’à ce que la guérison soit totale. Des prises de sang sont également à prévoir pour s’assurer que le taux de PSA reste régulier. Beaucoup d’hommes ont déjà guéri du cancer de la prostate. Il n’y a donc aucune raison pour ne pas suivre un traitement.

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